Comment il en abuse, meurtre du fidèle Banquo, l’ybris, éclipse de l’intelligence ;
Comment il perd tout dans la folie obsidionale, soleil couchant.
Trois temps comme dans les tragédies d’ Eschyle. Les sorcières comme les furies génèrent les rêves fous et les cauchemars surnaturels. Lady Macbeth, comme Clytemnestre, pour moi l’insondable mystère qui arme notre bras et nous pousse aux extrêmes, dans la poésie le charme et la douceur…
Quand les couteaux sont tirés il faut boire le sang jusqu’à la lie. On assassine autrement de nos jours dans nos pays peut-être, dans d’autres qui nous sont voisins la vie d’un homme ne vaut pas cher. Intemporanéïté des motivations et des rêves de pouvoir, permanence des conséquences.
Qui entend la sagesse de l’héritier orphelin Malcolm, citant à Mac Duff les qualités qu’il faut à celui qui veut gouverner… qui entend les Euménides d’ Eschyle qui rétabliront la paix et la concorde ? nous peut-être que cette tragédie aura marqués.
Heureux d’avoir partagé ce moment avec vous, merci Yaël d’avoir rendu possible cette nouvelle expérience, merci à l’équipage.
Si de l’Anglais vous ne deviez connaître que quelques mots, je vous propose que cela soit ceux-là:
Prince Malcolm :
But I have none : the king-becoming graces,
As justice, verity, temperance, stableness,
Bounty, perseverance, mercy, lowliness,
Devotion, patience, courage, fortitude,
I have no relish of them…..
Patrick