dimanche 1 juin 2014

Théâtre du soleil, Macbeth mai 2014.

Comment ce grand seigneur parvient à s’élever, régicide de Duncan, soleil levant ; 
Comment il en abuse, meurtre du fidèle Banquo, l’ybris,  éclipse de l’intelligence ;
Comment il perd tout dans la folie obsidionale, soleil couchant. 

Trois temps comme dans les tragédies d’ Eschyle. Les sorcières comme les furies génèrent les rêves fous et les cauchemars surnaturels. Lady Macbeth, comme Clytemnestre, pour moi l’insondable mystère qui arme notre bras et nous pousse aux extrêmes, dans la poésie le charme et la douceur…

Quand les couteaux sont tirés il faut boire le sang jusqu’à la lie. On assassine autrement de nos jours dans nos pays peut-être, dans d’autres qui nous sont voisins  la vie d’un homme ne vaut pas cher. Intemporanéïté  des motivations et des rêves de pouvoir, permanence des conséquences. 

Qui entend la sagesse de l’héritier orphelin Malcolm, citant à Mac Duff les qualités qu’il faut à celui qui veut gouverner… qui entend les Euménides d’ Eschyle qui rétabliront la paix et la concorde ?  nous peut-être que cette tragédie aura marqués. 

Heureux d’avoir partagé ce moment avec vous, merci Yaël d’avoir rendu possible cette nouvelle expérience, merci à l’équipage. 

Si de l’Anglais vous ne deviez connaître que quelques mots, je vous propose que cela soit ceux-là:

Prince Malcolm : 
But I have none : the king-becoming graces, 
As justice, verity, temperance, stableness,
Bounty, perseverance, mercy, lowliness,
Devotion, patience, courage, fortitude, 
I have no relish of them…..


Patrick 

mercredi 26 février 2014

mardi 25 février 2014

"OH ! REGARDEZ !"

EXERCICE PLUS QUE FONDAMENTAL: EMERVEILLEMENT EXCESSIF

sur les Shakespeare: Quel prodige + Roméo et Juliette

1/ Etre étonné d'une chose très précise qu'on découvre dans un endroit très précis
2/ On pointe du doigt et on appelle les autres pour qu'ils regardent
3/ On s'émerveille lentement de chaque détail: concret !!

lundi 17 février 2014

NOS GOUVERNAILS

Pour ceux qui me l'ont demandé:
1. Sens du collectif: egos au vestiaire !

2. Engagement intime: recherche de vérité, désir de progresser sur soi

3. Bienveillance, confiance et écoute.

Article de Patrick: « Rabah Robert » à Gennevilliers

Il se dit qu’un livre est la rencontre d’un auteur avec son lecteur. A deux cela peut déjà être difficile. 
Alors voilà notre petite troupe qui vient de toucher le fond, a échappé de peu à la dislocation, rebondit, affronte la circulation vers une banlieue inconnue, pour se retrouver face à une scène...une pièce y sera jouée dans quelques instants, certes, mais nous ne savons rien de ce qui nous attend. Des acteurs tapis dans l’ombre du plateau nous observent, foule bruyante et bigarrée, nous qui allons bientôt les observer ! 

Que comprenons-nous de ce monde qu’ils vivent pour nous, rêves, présent décalé et passé arraché, fantômes à fleur de vie et personnages à facettes multiples, dans une langue approximative qui ne décrit pas mais évoque : la violence obèse. Ou invente : nettoyer. Que comprenons-nous de ces images simplement évocatrices de la complexité de la vie : des animaux de ferme, des bottes de sept lieues, ce fils Libellule à l’esprit trop faible pour s’alourdir de plusieurs idées à la fois, cette vie réelle dure dans sa confrontation à la logique de la finance, du « ramasse l’argent » ou de l’expulsion du logis, la vie limitée par l’argent.  
« Mieux vaut mourir une fois que vivre chaque jour le pire », ça nous pouvons le comprendre. Et là on est bien rentré dans le rêve, nous qui ne sommes pas dans ce pire. 
Ces filles à la recherche de leur père...cette mère dans le souvenir de l’arrachement. 

Ce rêve, comme un vrai rêve, ne nous laisse pas un instant de répit. Plusieurs actions se combinent et s’entrechoquent, avec la magie de la musique, instrumentale ou concrète. Mais bien sur la présence des acteurs... l’émotion passe même si la parole n’est pas toujours comprise. Par la voix, par le geste, par la fermeté de la présence. La mère, les filles, dans leur tenues modestes, sans atours, des chaussures plates : pas une féminité d’artifice, mais une tenue pour être prêtes à affronter tous les dangers, ceux qui surgissent du dehors, et ceux tapis dans notre inconscient.    

Alors voilà notre petite troupe sur le retour. Nous n’aurions jamais ressenti cette soirée sans avoir eu dans les derniers jours l’expérience de vie que fut l’épreuve surmontée ensemble. A lire la critique je ne suis pas sur d’avoir été tenté par ce spectacle. Mais la voix de la fille que je surnommais l’ Italienne (depuis j’ai lu qu’elle se nomme Bianca Lanuzzi) me restera toujours au cœur. La mia patria é la rivolta. 

Nous avons une mémoire chacun, et chacun est unique et irremplaçable. La facilité que vous me trouvez à écrire, je n’en ai aucun mérite, seulement une pratique. Nos pensées, elles, se valent, et nous pouvons les reformuler ensemble, avec bienveillance. 


A vous lire. 
Patrick

dimanche 16 février 2014

A PROPOS DU SPECTACLE VU CE SOIR...

UNE CRITIQUE COMPLÈTE DE LA TRILOGIE ICI
DONT " RABAH ROBERT" EST LA DERNIÈRE PIÈCE
Bonne nuit à tous sur ces rêves kaléidoscopiques...

Y.

samedi 15 février 2014

NOVA ("Par les villages" de Peter Handke)

Le plus puissant "guide" de travail que je connaisse...

NOVA

Joue le jeu. Menace le travail encore plus. Ne sois pas le personnage principal. Cherche la confrontation, mais n'aie pas d'intention. Évite les arrière-pensées. Ne fais rien. Sois doux et fort. Sois malin, interviens et méprise la victoire. N’observe pas, n'examine pas, mais reste prêt pour les signes, vigilant. Sois ébranlable. Montre tes yeux, entraîne les autres dans ce qui est profond, prends soin de l'espace et considère chacun dans son image. Ne décide qu'enthousiasmé. Échoue avec tranquillité. Surtout aie du temps et fais des détours. Laisse-toi distraire. Mets-toi pour ainsi dire en congé. Ne néglige la voix d'aucun arbre, d'aucune eau. Entre où tu as envie et accorde-toi le soleil. Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus, fous-toi du drame du destin, dédaigne le malheur, apaise les conflits de ton rire. Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit, et que le bruit des feuilles devienne doux. Passe par les villages, je te suis.

vendredi 14 février 2014

SÉANCE IMPRO ÉCRITURE DU 10 FEVRIER

(je n'ai pas réussi à tout retranscrire...)

JE RÊVE DE...

De partir, de maigrir, de liberté, de viande crue, de richesse, de repos, qu'il en soit ainsi, de voler dans le ciel, de grandir, de vacances, de nuit, de soleil, d'enfants, de rêves, de dormir, d'amour, de travail, de lumière, de tempête, de faire le tour du monde, de bien jouer du théâtre, de cueillir des fleurs, de belles voitures, de briser les montagnes, de moustaches, d'être le plus rapide, d'avoir des idées, de lire, d'être grande, de monter sur un fil, d'avoir des rêves, d'avoir 20 ans de moins, d'avoir un cheval noir, de brûler un cierge, de gambader dans les champs, de manger, de marcher dans le sable, qu'il n'y ait plus de guerre, de ne plus vous entendre, de réussir ma vie, que tous les enfants aient à manger

CE QUI ME MET EN COLÈRE

Les fausses notes, mon voisin qui ne me laisse pas la porte d'ascenseur ouverte, l'hypocrisie, me réveiller le matin, mon voisin qui se gare devant moi, l'inégalité, le mensonge, le bus qui passe devant moi, toutes les merdes qui m'arrivent, le bonheur des autres, mon juge qui paye sa feuille tout seul (?), finir tard au travail, ne pas y arriver, ne plus avoir d'agrafes, mon fils qui ne fait pas la vaisselle, la photocopieuse, perdre des objets, ces gens qui ne comprennent rien aux enfants, mon mec qui fait jamais la vaisselle

QUESTIONS

Qui est ce bel inconnu ? Comment je serais quand je serai vieille ? Où est le bonheur ? Pourquoi on a pas le droit de boire au volant ? Qu'y a-t-il de... à Nantes ? Quand est-ce la pause ? Pourquoi sommes-nous là ? Combien de temps nous reste-t-il ? Où sont les femmes ? Combien gagnez-vous ? Pourquoi la retraite à 60 ans ? Et pourquoi pas ?


jeudi 13 février 2014

LE RÊVE

Quel est ton rêve ?

Le rêve n'est-il pas une projection d'images que notre subconscient nous transmet lors de l'endormissement ?

Drôle de question quel est ton rêve ?

Moi, je rêve que je vole, que je cours et même parfois que je me fais poursuivre, je rêve de mes proches par contre, je suis incapable de dire si je rêve en noir et blanc ou en couleur et parfois je ne me souviens pas de mes rêves.

Mais ne souhaitons pas que nos rêves deviennent réalités ?


Alors rêves éphémères ou réels ?

Sandrine

de la part de Sandrine...


"La sincérité est la seule vraie base de la comédie"

mercredi 5 février 2014

Lettre de Pasolini à Maria Callas (Extraits)


Maria Callas interprète le rôle de Médée dans le film de Pasolini.
Entre ces deux artistes écorchés se nouera une amitié intense, quasi amoureuse.

          Chère Maria, 

          Ce soir, à la fin de notre journée de travail, sur ce sentier de poudre rose, j'ai perçu avec mes antennes qu'il y avait en toi la même angoisse que celle qu'hier, avec tes antennes, tu as perçue en moi. Une angoisse très légère, à peine plus qu'une ombre, et pourtant invincible. 
          (...) Il y avait en toi une raison précise à ton accablement, au moment où le soleil disparaissait. C'était le sentiment d'avoir été "utilisée" (et de plus avec la fatale brutalité technique qu'implique le cinéma) et par conséquent d'avoir perdu en partie ta pleine liberté. 

          Tu éprouveras souvent ce serrement de cœur, pendant notre tournage, et je l'éprouverai aussi avec toi. Il est terrible d'être celle qui est utilisée, mais aussi celui qui utilise. 
Toutefois, c'est une exigence du cinéma : il faut briser en mille morceaux une réalité "entière" pour la reconstruire dans sa vérité absolue, qui la rend par la suite plus "entière" encore. 

          Tu es comme une pierre précieuse que l'on brise violemment en mille éclats pour qu'elle puisse ensuite être restituée dans une matière plus durable que celle de la vie, c'est à dire la matière de la poésie

          (...) Il y a aussi le fait que je parle peu, ou que j'ai tendance à m'exprimer de façon incompréhensible. Mais on peut facilement remédier à cela : c'est comme si j'étais en transe, j'ai une vision ou plutôt des visions, les "Visions de la Médée" ; dans cet état d'urgence, tu dois te montrer patiente avec moi, et m'arracher les paroles par la force. 

          Je t'embrasse.

Pier Paolo Pasolini.

samedi 25 janvier 2014

FAMILIE FLÖZ

Voilà les vidéos de la FAMILIE FLÖZ qu'Eleonora vous a montré...
Au plaisir de vous retrouver tous lundi !


mardi 7 janvier 2014

ARTICLE FONDAMENTAL


Hier, super séance !

Mais, chez certains je pense, perplexité tout à fait compréhensible, sur ce qu'on peut appeler (j'aime pas ce mot, trop technique) : l'objectif de cette année.
Je me dis qu'avec des mots écrits, tout cela semblera plus clair, alors j'essaie ici...
***

Pour "faire du théâtre", il faut... "y être". Etre vraiment sur le plateau, un plateau de théâtre.

On peut être physiquement dans cet espace là, sans être sur le "plateau".

Par ex., dans le cas où on est un enfant: l'enfant va courir, toucher les rideaux, rigoler etc... Il n'a pas conscience qu'il est dans un lieu très particulier, un lieu vide, d'où du théâtre peut et doit arriver.


On va dire que sa place n'est pas la bonne pour que le travail puisse advenir, ni même commencer.


C'est pour cela qu'on peut dire que jouer, qu'on soit amateur ou pro, c'est d'abord et avant tout, trouver l'endroit juste.

Si on est à la juste place de travail, le théâtre peut naitre.
Si on n'y est pas, car on ne l'a pas encore trouvé, on a beau être attentif, motivé, sérieux etc... on n'y arrivera pas.

Bouger : c'est lâcher ses défenses !

Cela veut dire, et c'est important, que "faire du théâtre" implique qu'on se déplace, qu'on bouge de là où on se tient d'habitude, qu'on se DÉPLACE LÉGÈREMENT DE SOI-MÊME.
Que les points de vue qu'on utilise dans la vie courante, les habitudes et les savoirs qu'on a doivent rester au VESTIAIRE : tout cela nous encombre, nous ramène à
des stratégies plus ou moins inconscientes 
qu'on a eu besoin de se construire 
(ou qu'on nous a imposées ou les deux)
pour exister 
dans ce monde 
difficile.
Voilà pourquoi, il faut arriver sans à priori et que tous les acteurs savent qu'il faut retrouver un certain état d'ENFANCE, car l'enfant, lui, ne sait encore rien, n'a pas tout vu, n'a pas encore de vraie opinion (tout le contraire de nous, adultes).
C'est quoi, l'état d'enfance ? 
C'est ce qui permet de trouver la juste place qui fera que du théâtre peut arriver. 

L'état d'enfance c'est:
- s'étonner de tout
- être curieux de tout 
du monde, des autres et de soi-même
- aimer partir à la découverte 
et ne pas craindre de se casser la gueule
- ne rien savoir
- ne pas juger
- aimer jouer
en un mot:
tout faire comme si 
c'était la première fois


CONCLUSION: L'ATELIER THÉÂTRE

Cet état qu'on cherche, cette place de travail qu'on cherche, c'est l'objectif de cette année.
Il s'agit que chacun de vous réussisse à TROUVER cette place. Il s'agit aussi que le GROUPE la trouve, pour que nous puissions faire du théâtre. Il s'agit dune motivation, d'une décision individuelle, intime ET collective.
Il suffit que l'un d'entre nous ne soit pas à cette place pour que nous ne la trouvons pas.
En fait, c'est la base même du théâtre.
Rassurez-vous, cette place est fluctuante: même les très bons professionnels la perdent les premiers jours de répét et elle peut se perdre à tout moment et c'est au metteur en scène (il sert précisément à cela) de le pointer et de le ramener en lui disant: "Attends, là, on peut pas avancer..." et la phrase magique et ô si souvent répétée:
"TU N'ES PAS AU BON ENDROIT"


Yaël

mercredi 25 décembre 2013

Cadeau de Noël !

Extraits d'un magnifique travail de Pina Bausch avec des amateurs de plus de 65 ans
La vidéo complète dure 3 heures.
J'ai monté les meilleurs extraits pour vous !
Bonnes fêtes de fin d'année à tous et bon visionnage...
(ça donne des idées pour l'atelier, non ?)

Pour regarder sur youtube, cliquez sur le logo "youtube" en bas à droite


mardi 10 décembre 2013

Petites pensée nocturnes (sans prétention)


Le corps: continuer - surtout pas lâcher: en Juin, il faut viser une belle victoire. 

Se foutre du destin 

se débarrasser de soi 
laisser son lourd sac à l'entrée 
et s'aimer tout entier. 

Insulter les empêcheurs d'êtres.

Vivre avec rage et lumière
soif de rêves et oser les crier.

Chaque marche que l'on monte 
est une victoire sur le passé.
Se dire que trois marches d'ici Juin
c'est déjà énorme.

Retrouver le silence
l'émerveillement de la vraie enfance
qui n'est autre que la beauté de soi
et de l'autre.

Beauté neuve de soi et de l'autre: inventez-la !

Ne cherchez pas ce que vous connaissez par coeur.
Inventez-vous à la mesure de votre rêve.

Le vrai foyer du plateau est loin 
du vacarme du monde.

Le bruit et les paroles simultanées,
la vitesse
sont nos ennemis.
Lenteur et au-dedans, silence.

Et nous irons, sûrs
pas à pas, chacun fortifié
grandi.

Y.

dimanche 8 décembre 2013

Celui qui porte un jugement falsifie la réalité

Toute réalité est un fait brut et une perception subjective. Il suffit d'être conscient de notre jugement et de sa relativité pour tendre à l'objectivité.

L'utopie est une réalité non encore survenue.


Patrick

Zucco et la banane

L'incomparable Mollah Nadroddine, bouffon de la Perse, avait acheté des bananes qu'il se mit à manger avec la peau. Un passant, observant le phénomène, lui demanda pourquoi il n'enlevait pas la peau pour ne manger que la chair.
 — Pauvre ignorant que tu es ! lui répondit le mollah, figure-toi, je sais ce qu'il y a à l'intérieur d'une banane...alors quel besoin ai-je de l'éplucher pour voir ce qu'il y dedans ?

Ariane Mnouchkine dit aux acteurs : "... Il faut qu'on le comprenne, c'est notre responsabilité de comprendre parce que nous aurons à l'expliquer un jour ! et on ne peut rien raconter si on ne comprend pas". et plus loin, " ce qui est beau c'est qu'il y a une recherche : essayer de le comprendre, le mal, puis en parler sur le plateau. Ce ne sont pas des jugements lancés directement, nous avons voyage dans ce monde de forces mauvaises, et le public sent qu'on y a réfléchi"


Moi, je n'avais pas encore réfléchi à ce qu'il y a l'intérieur d'une banane ni d'un Zucco...

mercredi 4 décembre 2013

FORUM

L'expérience des autres ne nous est pas accessible par l'intelligence. Elle l'est par l'art. La mémoire vivante intergénérationelle et mondiale de l'humanité : le souvenir du bonheur n'est pas du bonheur, mais le souvenir du malheur est du malheur.

Le théâtre, cette expérience afghane que nous avons vécue ne peut  pas ne pas nous avoir changé.
Au delà de l'empathie, c'est une expérience qu'il nous a été donné de vivre  par procuration. Un seul mot de vérité peut peser plus lourd que le monde entier (proverbe russe cité par Soljenitsyne). Mais si on est insensible à cet art, si en fait on ne rentre pas dans l'histoire, que l'on reste au bord avec un regard de spectateur, on peut imaginer que le malheur est une invention de l'esprit. Que le malheur n'a pas de réalité objective.
Je lis Ariane Mnouchkine : "l'acteur ne dit pas le mot, il le vit". Et cette vie nous a emportés dans le monde imaginaire, parenthèse dans le temps que nous n'avons pas vu passer. 

Eh bien nous ne sommes plus tout à fait les mêmes. 

Patrick